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Les techniques d’agroécologie mises en oeuvre par le WWF dans le paysage Virunga
Dans la province du Nord Kivu, autour du Parc des Virunga, le WWF encadre des agriculteurs en les initiant aux pratiques d'agroécologie qui protègent le sol en augmentent la production.
Il a intégré le WWF-RDC en 2010 comme chargé de Projet « Pépinières Scolaires » à travers lequel les enfants de 13 écoles primaires ont été instruits sur l’importance de la forêt en plantant des arbres dans les terrains de leurs écoles du Secteur Ruwenzori. En 2012, il a commencé à travailler au Projet EcoMakala comme forestier vulgarisateur ; et en 2014 il a été promu au poste de responsable de la Foresterie où il est chargé des composantes « reboisement et agroforesterie ». il supervise une équipe de forestiers qui apportent un appui technique aux paysans planteurs et agriculteurs.
Une agricultrice formée en agroforesterie témoigne
Mme Zawadi Ndamagene est une agricultrice de Rugari qui a bénéficié de l’appui du WWF à travers le Projet Awac (Agence walonne de l'Air et du Climat) dont l'objectif principal est de contribuer à la réduction de l'impact des variations climatiques pour les agricultrices et agriculteurs familiaux limitrophes du Parc National des Virunga tout en augmentant leur résilience.
Mme Zawadi Ndamagene a pu aménager son champ de 1,3 hectare en y installant des billons différemment et en plantant des arbres pour lutter contre l’érosion du sol et en améliorer la fertilité. « Grace à l’accompagnement du WWF, j’ai pu apprendre comment planter des arbres fertilisants dans mon champ et m’associer aux agriculteurs/agricultrices de Rugari qui cultivent maintenant autrement qu’avant. Avant j’aménageais les billons dans le sens de la pente ; mon champ perdait ainsi beaucoup de terre emportée par l’eau de pluie. Je brulais aussi les résidus de ma récolte et je pensais que les arbres étaient nuisibles pour les cultures vivrières. Maintenant que je plante des arbres, que j’aménage les billons perpendiculaires à la pente et que j’utilise les résidus de mes récoltes comme paillis, j’ai constaté que les pertes de terre à cause de l’érosion ont commencé à diminuer dans mon champ et que mes cultures poussent avec vigueur. J’espère qu’avec ces nouvelles pratiques, ma production va commencer à augmenter et à se diversifier pour répondre aux divers besoins de ma famille» témoigne Mme Zawadi Ndamagene.
Jean de Dieu Paluku Vhosi commente ainsi ces avancées : "Le travail qu'a fait Mme Zawadi, ainsi que les autres agricultrices et agriculteurs de son village, bien que minime par rapport au besoin exprimé par l'ensemble des paysans, est très important. En effet, une des causes de la déforestation et de la dégradation des forets du Parc National des Virunga est la pratique culturale traditionnelle qui appauvrit les terres, ainsi que l’agriculture itinérante à l'intérieur du Parc. En faisant la promotion de techniques agroforestières et agroécologiques le projet contribue à la fois à stabiliser les paysans sur leur espace culturale et à augmenter leur rendement en restaurant la fertilité des sols et en augmentant dans le même temps leur productivité. Nous avons besoin d’un peu plus de moyens pour assurer une mise en échelle de ce qui a déjà été réalisé afin d'impliquer le maximum d'agricultrices et agriculteurs".
Pour l'instant 2811 ha de parcelles agricoles ont été aménagés avec des pratiques agroforestières et agroécologiques par 3 215 agriculteurs dont 482 femmes.

