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Le WWF accompagne l’autonomisation des femmes et leur résilience face aux défis liés au changement climatique

Depuis 2015 à travers sa Stratégie d’intégration du genre dans la conservation de la biodiversité et la gestion des ressources naturelles, le WWF-RDC appuie les femmes dans diverses initiatives.

C’est depuis 2015 que le WWF a publié sa Stratégie d’intégration du genre dans la conservation de la biodiversité et la gestion de ressources naturelles, soulignant son engagement à faire en sorte que les femmes puissent, à tous les niveaux, participer à ce travail précieux de conservation.

Le WWF matérialise cet engagement en impliquant les femmes dans les différents projets et aux différents niveaux de prise des décisions, notamment les projets liés à l’autonomisation des femmes et à leur résilience face aux défis liés au changement climatique.

Dans les milieux ruraux en RDC, les femmes sont les premières utilisatrices des ressources naturelles (eau, bois de chauffe, produits forestiers, etc.). Ceci n’étant pas sans conséquence sur l’environnement et le climat, ces mêmes femmes se retrouvent être parmi les premières victimes des perturbations environnementales et climatiques, faisant notamment face à la baisse des moyens de survie pour leurs ménages.

Stratégie d'intégration du genre du WWF

A travers ses différents projets et politiques, le WWF promeut la prise en compte du genre pour assurer l’égalité des chances entre hommes et femmes. Le fond mondial pour la nature a appuyé plusieurs initiatives spécifiques pour faire participer les femmes dans les différentes actions de lutte contre le changement climatique et pour la promotion de leur autonomisation.  

Depuis plus de 7 ans, le WWF appuie des actions spécifiques pour assurer la représentativité des femmes dans les communautés locales de développement (CLD) et leur représentativité aux postes de gestion de ces CLD dans les différents paysages où opère le WWF.

Le WWF appuie également l’implication des femmes dans la gestion des ressources de la communauté dans lesquelles elles vivent, à travers des activités de renforcement des capacités en cartographie participative (en utilisant des GPS et boussoles) et inventaires multi-ressources.

C’est depuis 2008 que le WWF a lancé le projet « foyers améliorés » à Goma, puis à Inongo et à Mbandaka en 2015. Ce projet connait la participation de 85% des femmes et a permis non seulement de réduire de 50% la consommation de charbon de bois, mais aussi a créé une source des revenus pour les femmes en vue de leur autonomisation. A ce jour, plus de 120 000 foyers améliorés sont produits dont 105 000 déjà vendus.

Pour aider les femmes à participer à la lutte contre le changement climatique tout en assurant leur autonomisation, le WWF sensibilise les femmes sur l’utilisation du biogaz et les encourage à installer des jardins potagers pour les ménages bénéficiaires de biodigesteur. En 2019, 38 kits de biodigesteurs, 35 kits solaires et 38 jardins potagers ont été installés dans les ménages du groupement Kamuronza en territoire de Masisi pour 272 personnes dont 142 femmes.  
 
Dans la même perspective, plusieurs autres activités sont appuyées par le WWF entre autres, l’apprentissage, à Malebo, de plus de 150 femmes dans les centres d’alphabétisation des femmes, le projet de développement des systèmes d’épargne en faveur des communautés avec une participation massive des femmes et jeunes filles, l’ éducation environnementale (à Bolobo, Inongo et Kutu), le renforcement des capacités des femmes en fabrication des pains, production des fruits séchés (ananas), la sédentarisation agricole avec les fermes modèles, le reboisement et la mise en défens des savanes ainsi que les activités d’apiculture.

Adèle Kakubwami Weteshe, Femme leader des Peuples Autochtones
Adèle Kakubwami travaille dans le département de sensibilisation au sein du PIDP (programme d'intégration et de développement  des Peuples Autochtones), une organisation locale partenaire au WWF. «Avec l'appui du WWF, les femme PA (peuples autochtones) sont aujourd’hui autonomes grâce aux activités d'agriculture, d’intégration des filles dans les activités de conservation ainsi que dans la Mutuelle de Solidarité (MUSO) pour financer leurs activités génératrices des revenus (AGR) », témoigne-t-elle. Elle encourage le WWF à poursuivre ses efforts d’accompagnement des femmes PA dans l’alphabétisation et la formation en production et commercialisation des foyers améliorés.
 
Bertille Tekitila Kitembo, Chargée de REDD+, forêts et agriculture durable au sein de l’ONG CFLEDD
Spécialiste en développement durable et projets ruraux, Bertille Tekitila est membre de CFLEDD (Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable) en charge de REDD+, forêts et agriculture durable. « Nous avons bénéficié d’une formation organisée par le WWF sur les sauvegardes environnementales et la gouvernance forestière. Les femmes bénéficiaires de cette formation ont réalisé un monitoring des sauvegardes socio-environnementales dans le cadre d’un projet lié à la REDD+ dans le paysage de Mai Ndombe et en Equateur (Mbandaka et Bikoro). Grâce à cette formation, une de nos collègues s’occupe des clauses sociales dans les concessions forestières », a-t-elle expliqué.
 
Une autre catégorie de femmes appuyées par le WWF, ce sont celles qu’on appelle communément « les mamans Chikwangues ». Dans 3 provinces de la RDC à savoir Equateur, Kongo central et Maï-Ndombe, le WWF a formé plusieurs femmes dans la fabrication des chikwangues améliorées dont la méthode de préparation est plus raffinée.

Cette activité a permis à ces femmes d’avoir une source de revenus pour la survie de leurs ménages. « Le WWF reste résolument engagé à poursuivre ses efforts dans la promouvoir des droits et de l’autonomisation des femmes à travers ses différents projets », a déclaré son Directeur National, Martin Kabaluapa.

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